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 Ichiko Tanashi • Ravie de faire votre connaissance !

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AuteurMessage
Ichiko Tanashi

Ichiko Tanashi


Messages : 6
Date d'inscription : 28/08/2013
Age : 24
Localisation : The World of Midnight ♫

Ichiko Tanashi • Ravie de faire votre connaissance ! Empty
MessageSujet: Ichiko Tanashi • Ravie de faire votre connaissance !   Ichiko Tanashi • Ravie de faire votre connaissance ! EmptyMer 16 Oct - 14:24

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Tanashi Ichiko
Âge : 14 ans ♦ Origine(s) : Hinamisawa, un village paumé
Sexe : ♦ Orientation sexuelle : ♂ et ♀
Profession/études : fugitive à plein temps ♦ Groupe : les Citoyens lambdas
Sonnerie de téléphone : The World of Midnight
Description du téléphone : Un téléphone à l'extérieur rouge et l'intérieur noir. Avec un clavier azerty, sans aucunes éraflure. Rien de spécial en somme. Le fond d'écran représente une maison avec deux adultes tenant un petit garçon par les épaules, l'air heureux.
« Tuer, être tuer et tuer encore : tel est l'ordre du monde. »
Moi ? Comment je pense ? Vous voulez vraiment le savoir ? Très bien, mais n'allez pas me dire que vous regrettez après...
Pour commencer, je suis une dépressive mélancolique. En gros, je ne suis jamais vraiment joyeuse. C'est pour ça que je ne porte que des habits ternes et que vous ne me verrez jamais rire -ce qui ne m'empêche pas de sourire en toutes circonstances. Qui plus est, je déteste les couleurs vives et le bruit. Ça c'est fait, passons. J'ai dis que ne portais que des habits ternes, mais ça ne veut pas dire que n'ai aucune fantaisie dans ma tenue vestimentaire. C'est simple, je ne porte que des habits dans le style Gothic Lolita -avec de la dentelle, des rubans et autres fioritures. Malgré cela, je préfère rester discrète, je n'aime pas qu'on me remarque ou que l'on fasse attention à moi. Je n'aime pas non plus me faire aider ou devoir être reconnaissante envers quelqu'un, mais je paierais toujours mes dettes like a Lannister. Par contre, j'ai un sens aigu de l'honneur ! Celui qui ne le respect pas aura affaire à moi ! Traîtres et autres hypocrites, courrez vite loin d'ici. Dans ce que je déteste, il y a aussi les médecins, les tâches méangères et les centres de services publics, tout particulièrement les hôpitaux et les bureaux de poste.
Hey, ce n'est pas que je n'aime rien ! J'adore écouter de la musique, c'est pour ça que j'ai mes écouteurs vissés sur les oreilles la plupart du temps. J'aime aussi cuisiner, c'est toujours sympa et c'est agréable de se régaler avec quelque chose qu'on a préparé soi-même. En vérité, je sais a peu près tout faire, et comme je suis autodidacte, j'apprends très vite. Qui plus est j'adore voyager, découvrir de nouveaux paysages... C'est aussi que je déteste rester plus de six mois au même endroit. autre chose, j'adore le sang. Quand il jicle, quand je me roule dedans, quand je le bois... J'adore ça ! Et j'adore ma mitraillette. Je l'ai renommé Balalaïka récemment, vous trouvez ça comment ?
Par contre, je suis psychotique. Je fais des crises, à peu près tout les mois. Je ne sais pas vraiment pourquoi, ni comment les éviter. Quand ça arrive, je reste enfermée chez moi. Avant d'entrer en crise, j'entend la voix de mon frère Niiko, aka Nii-nii. Parfois il me cri dessus, parfois il veut jouer avec moi. Après, je me mets à faire des choses hors de ma volonté : me mettre à pleurer et à prier pour de l'aide, croire que tous me veulent du mal ou m'infliger divers châtiment corporelle visant le plus souvent à faire couler le sang. Après ça, je m'évanouis quelques secondes puis je redeviens la Ichiko normale.
Vous savez tout, heureux ? Non ? J'avais prévenu.
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- Ichiko et Niiko sont jumeaux. Ichiko pour premier enfant, Niiko pour deuxième. En effet, c'est sa soeur qui est sortie plus vite.
- Comme petits noms, ils s'appellent Ichi-nee et Nii-nii. Je trouve ça trop mignon !
- On voit bien que vous êtes heureux d'être leurs parents !

Les conversations vont bon trains entre les voisins des Tanashi et la famille. Ichiko et Niiko courent dehors, jouant avec les enfants du village. Bienvenue à Hinamizawa, le bourg paumé où j'ai grandi. Moins d'une centaine d'habitants, pas un commerce, ce trou est entouré par des champs et la ville la plus proche se trouve à une heure en vélo. Mais pour les gosses de cinq ans que nous étions, c'était le paradis. Les Tanashi étant une vieille famille du village, on y avait une place. Et puis, nos parents et tout le monde nous aimaient, alors on était heureux. Il nous fallait juste ça, et on aurait pu grandir normalement tout les deux. Je crois même que c'est vers cette époque que je suis tombée amoureuse de mon frère...

On faisait la course dans le jardin. Il faisait très chaud, c'était l'été. Je m'en souviens parce que l'été, ma mère mettait une bassine d'eau dans la maison pour humidifié l'air, et que ce jour-là je l'avais renversé. C'est pour ça qu'on avait été obligé de sortir dehors. Et Nii-nii avait proposé de faire la course. J'avais beau être l'aînée, il courrait déjà bien plus vite que moi parce que j'étais en jupe. Alors, en général, on restait juste en sous-vêtements. Il faisait si chaud...
Le soleil brillait tellement fort que j'avais plissé les yeux. Je courrais, courrais, et j'avais enfin dépassé mon frère. J'allais passer la ligne d'arrivée lorsque j'ai entendu un effroyable cri de douleur. Lorsque je me suis retournée, j'ai vu Nii-nii, fonçant vers moi, les larmes aux yeux. Il m'a poussé par terre et, quand je suis tombée, il a arrêter de crier. Alors, il a tiré quelque chose du sol. C'était son téléphone, le dos noir et l'intérieur rouge, l'exact contraire du miens. Mais cette fois, l'écran était presque décroché de la partie inférieure, et une touche était toute écrasée.
Son téléphone était cassé ! Mais... Ce n'est pas moi qui ai marché dessus, n'est-ce pas ? Comme je courrais, ç'aurait été facile que le casse, mais je ne ferais pas de mal à Nii-nii, n'est-ce pas ? Je n'aurais pas pu...
Le sensation de ses doigts serrés sur ma gorge me fit comprendre que si. Il serrait, serrait, ça faisait affreusement mal. Et il criait si fort... Si fort que mon père finit par venir voir ce qu'il se passait. Il nous sépara et, quelques minutes plus tard, on était tous en route pour l'hôpital. Moi toute seule sur la banquette arrière, entrain de pleurer, papa qui conduisait et Nii-nii qui hurlait dans les bras de maman.
Finalement, il fut soigné très vite et on pu rentrer à la maison le lendemain matin. Mais quelque chose s'était brisé, quelque chose qu'aucun médecin n'aurait pu soigner. Cette chose, c'était l'amour qu'il me portait.

Durant le mois qui suivit, nous ne nous adressâmes pas la parole. Lui parce qu'il m'en voulait, moi parce que j'avais peur. Alors, j'entrais en dépression. Dépressive, une gosse de cinq ans ? Et bien oui. Et comme je commençais à aller vraiment mal, retour à la case hôpital. Le médecin qui s'occupa de moi était très doux et chaleureux, mais je me sentais mal à l'aise avec lui. Et, j'avais bien raison. Il conseilla à mon père de me faire passer le prochain mois dans un hôpital psychiatrique pour "être sûr que je recevrais les bons traitements". Mon idiot de père, voulant au moins qu'un de ses deux enfants aille pour le mieux, accepta instantanément. Cet idiot...
Il était venu me déposer avec maman et Niiko, devant l'hôpital -car c'est le médecin qui devait m'emmener jusqu'à ma "maison pour un petit mois". Je pleurais, je ne voulais pas partir, je m'accrochais à ma mère. Mais finalement, Niiko parla.

- Vas-y, Ichi-nee. Je t'attendrais, dit-il en souriant, alors reviens vite.

Instantanément, j'arrêtais de geindre et de me débattre et j'entrais dans le véhicule du docteur.

Lorsque la voiture de mes parents ne fut plus qu'une tâche sombre dans le lointain, l'homme démarra et je tournais la tête.

- Il est où, l'hôpital pyciatique ?
- La ferme, sale gosse !

Une violente claque me servit de réponse. L'homme m'attrapa les poignets et me les attacha dans dos, puis me couvrit la tête avec un sac avant de ligoter mes pieds. Je me remis à pleurer, incapable de bouger, étendue sur la plage arrière.

- Où on va !? Monsieur ! Pourquoi vous faites-ça !? Laissez-moi voir !

Une deuxième gifle, plus douloureuse que la première, fini de me convaincre qu'il fallait que je me taise.

C'est comme ça que j'ai perdu ma famille. Ce voyage à l'hôpital, qui devait durer un mois, changea du tout au tout. Le médecin m'amena chez d'autres hommes, qui se firent un plaisir de "jouer" avec moi. Une petite fille innocente était un jouet des plus amusant. Souillant mon corps à tour de rôle, j'appris douloureusement la vie d'adulte. Frappée, affamée, violée, jour après jour... Je finis par perdre espoir. La chose à laquelle je m'accrochais, pendant qu'on forçait à frapper d'autres enfants avec une batte baseball, c'était l'amour de Nii-nii. Quoiqu'il arrive, quoique ces enflures me fassent, il m'aimerait toujours lorsque je le reverrais. Nii-nii, Nii-nii, Nii-nii, je murmurais ces mots comme une prière silencieuse. Et à force de prier, une occasion se présenta.
Un soir, après divers "jeux", un homme me pris sur ses genoux -j'avais alors huit ans- et me montra un gros objet gris.

- Tu vois, c'est mon bijoux ça, c'est mon amour, disait-il en m'envoyant son haleine alcoolisée à la figure.
- C'est quoi ? demandais-je en essayant de soulever l'objet, qui se révélait bien moins lourd que prévu.
- C'est ma mitraillette. Elle est génial hein ? Et tu sais quoi gamine, j'ai autre chose de génial à te montrer. Lâche-ça et viens voir par là...
- Oui monsieur.

Plus tard dans la nuit, alors que ce porc ronflant dormais depuis quelques temps, je me relevais en embarquant l'arme. On m'avais déjà fait essayer un truc semblable une fois, contre une pauvre rouquine qui avait fini dans un coin, avec un horrible trou dans le ventre. Je me demandais ce qu'elle était devenue en appuyant sur la gâchette, faisant sauté l'une des jambes de mon hôte de la nuit. Il se réveilla -sans blague ?- et hurla. Hurla, si fort, si fort, que j'avais l'impression d'entendre Nii-nii. Non, c'était, je l'entendais hurler, je sentais ses doigts sur mon cou. Et pendant que je revivais cette scène, mes corps s'actionna tout seul. L'autre jambe sauta. Je m’enfuisis. courant loin, très loin. Jusqu'à ce que je tombe au sol. Puis, comme lorsque l'on sort d'un cauchemar, je repris possession de mon corps. J'avais une grosse marque sanglante sur le bras. L'homme qui m'avait reçu cette nuit n'était visiblement pas le seul à s'être fauché un membre. Instinctivement, je me léchai le bout du doigt, puis la main, puis l'avant-bras... Ce goût métallique était délicieux.

En deux ans, j'avais ré-appris à vivre normalement. J'avais trouvé mon "style", discret mais personnel. J'avais appris à mentir, à faire confiance, j'avais même appris l'honneur. Et actuellement, je prenais le train, quelque chose de très menaçant pour une fugitive. La musique de mon baladeur se déversant dans mes oreilles, je réfléchissais à la façon dont j'allais faire mon affaire. Me venger ? Non, loin de moi cette idée ! J'étais en route pour Okinomiya, et de là "j'emprunterais" un vélo pour me rendre à Hinamizawa. J'allais retrouver papa et maman. Et surtout, Nii-nii. Maintenant que je touchais au but, j'avais peur qu'il ne m'ai pas attendu. Mais ces craintes-là, ne se révélèrent pas fondées.
Arrivant devant mon ancienne maison, un poids se fit une place dans mon estomac et mes intestins se nouèrent. J'aurais aimé avoir ma mitraillette avec moi, mais j'avais dû l'abandonner il y avait de cela trois semaines déjà. J'aurais pu envoyer un message sur le téléphone de ma mère pour la prévenir, mais je trouvais ça trop impersonnel. Alors, serrant mon courage, je toquais à la porte. Ma mère vint m'ouvrir. Malgré quelques rides et quelques kilos, elle n'avait presque pas changé. Elle portait toujours son pull en laine bleue -et elle avait raison avec ces températures de décembre.

- Mademoiselle ? Que puis-je pour vous ?
- Excuse-moi, maman.
- Maman ? Je ne suis pas votre mère voyons.

Elle ne me reconnaissait pas, et c'était prévisible. Alors en souriant, je jetais un coup d'oeil à l'intérieur. Des jouets pour bébés, du genre figurine ou kaplas.

- Je suis Ichiko maman, je suis revenue !
- Je ne connais aucune Ichiko, répondit ma mère, soudainement crispée. Maintenant mademoiselle, ma fille Sanko n'a que quatre ans et elle doit être surveillée, donc je vous prierez de faire vite. Qu'est-ce que vous voulez ?

Sanko, pour son troisième enfant. C'était ma mère, c'était chez moi, j'en étais sûre. Mais quelque chose clochait. Que ma mère refuse de me reconnaître, je pouvais le concevoir. Après cinq longues années, on ne veut pas croire à un miracle. Que mes parents ait un autre enfant, c'était douloureux, mais ça pouvait passer. Mais dans tout ça...

- Où est Niiko ? Maman, dis-moi où est Nii-nii, et je te laisserais tranquille.
- Je ne connais aucun Niiko, pas plus qu'une Ichiko, alors laissez-moi ! Tout de suite !

Un bruit de pas lourd se fit entendre. Ma mère avait élevé la voix, et c'était rare. Lorsque j'étais sa fille. Ce fut mon père qui apparu à la porte, avec un enfant dans les bras.

- Chérie, qu'est-ce qu'il y a ? Vous êtes qui, vous ?
- Papa, dis-lui ! Dis-lui que je suis Ichiko, que je suis votre fille !
- Je n'ai qu'une seule fille et elle est dans mes bras. Maintenant, partez, laissez Sanko et ma femme. Disparaissez, vite !

Dire que cette entrevue m'avait détruite était bien faible. Réduite en miette serait un euphémisme. Plus de famille. Plus de Nii-nii. Plus de mitraillette. Plus d'objectif. Plus rien. Le vide total, le néant, le zéro absolu.

Au bout de quelques semaines de déprime et de crises intempestives, j'en arrivais à une conclusion : il me fallait un objectif. Je n'avait plus de famille et Nii-nii n'était pas joignable sur son portable. La seule chose qui étais encore plus ou moins accessible était me mitraillette, mais encore me faudrait-il la retrouver.
Après tout, je savais me débrouiller pour passer inaperçue pour collecter les informations, et frapper au bon endroit au bon moment. Oui, j'allais retrouvé cette mi... Balalaika. Un nom, il lui en fallait un. C'était tout ce qui me restait, au bout du compte.

№ de téléphone : 089 1236 2468Ploc, ploc, ploc... Le bruit régulier des gouttes de sang ruisselant de la gorge de ma victime commençait à me casser le oreilles. Ce gros morceau de lard était résistant, il fallait bien l'admettre. Attaché, pas loin de se faire égorger, il se retenait de cracher le morceau. S'il avait eu son téléphone sur lui, ç'aurait été bien plus facile, mais il l'avait pour ainsi dire "égarer".

- Je manque de patience, dis-je en pressant un peu plus la lame sur son cou gras, alors t'as plutôt intérêt à parler ou un bon gros séjour à l'hôpital niveau chirurgie réparatrice t'attend. Tu sais qu'avoir la tête séparée du corps ça fait mal ?

Tout ce que j'obtins de cette menace fut un cri suraigu, encore plus inentendable que celui d'un porc. Dégueulasse. Ces humains me dégouttent. Mais puisque c'est pour Balalaika...

- Aller, craches juste un nom de ville et que te laisse la poubelle qui te serre de tête en place.

Un murmure rauque sortit de la bouche de cet homme immonde. Au bout de plusieurs tentatives, il articula enfin ce précieux renseignement. "Nagoya"
Et bien... Me reste plus qu'à prendre le train.

1

2
ABC

3
CDE

4
GHI

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JKL

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MNO

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PQRS

8
TUV

9
WXYZ

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0
_

#
Outil de communication conçu par l'Opérateur™
Et toi, derrière l'écran ?
Nom : Mira ~ ♦ Âge : 14 bougies sur mon futur gâteau °^° !
Localisation : Paris 13 ♫ ♦ Sexe :
Profession/études : Troisiiiiièèèèèèèèème, youhou ! ♦ Code du règlement : [Validé par la timbrée ~]
Comment c't'est que vous êtes zarrivé ici ? Devinez 8D
Une petite chose à ajouter ? Dis-moi pourquoi Lila ♥
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